Les origines de la psychogénéalogie

La psychogénéalogie est un apport assez récent des sciences humaines qui s’intéresse aux liens familiaux, et particulièrement à la transmission transgénérationnelle. Selon Anne Ancelin Schützenberger (1919-2018), l’une des pionnières du concept qu’elle développa déjà dans les années 1970, la psychogénéalogie a pour but, de comprendre et d’utiliser au mieux notre héritage psychique, voire de le transformer.

L’idée d’un code graphique, le génogramme, en tant qu’outil et support crucial du travail clinique d’analyse des lignées familiales revient à l’un des fondateurs de l’école de pensée systémique, Murray Bowen (1912-1990), qui en a posé les bases déjà dans les années 1960.

Didier Dumas (1943-2010), psychiatre qui a mené des recherches sur les psychoses d’enfants, a démontré en 2001 que la Genèse peut être vue comme une thèse de psychanalyse transgénérationnelle qui n’a rien à envier aux recherches théoriques les plus récentes en ce domaine. Il donne un éclairage nouveau à « ce manque à parler des pères » qui se transmet sur trois ou quatre générations, comme le laisse entendre la Loi de Moïse.

Depuis 1990, de nombreux autres auteurs ont développé diverses approches de la psychogénéalogie, de manière plus ou moins heureuse, le plus souvent sans référence anthropologique. La spécificité de l’approche de notre Association est de chercher à combler cette lacune en développant une vision des mécanismes transgénérationnels s’appuyant sur ces fondements anthropologiques, auxquels l’ajout de références bibliques solides renforce la pertinence. En particulier au travers du récit des histoires familiales des premiers livres du Pentateuque qui sont encore aujourd’hui une source intarissable d’inspiration.

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